Carence en Vitamine D des Français : une nouvelle étude confirme


On en parlait ici il y a quelques jours, et une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (l’INSERM) qui vient d’être publiée, apporte de l’eau au moulin :  les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 1800 Français pour comprendre comment les adultes faisaient le plein de vitamine D et quels étaient les facteurs qui influençaient son taux dans le sang et les carences éventuelles.

« C’est la première fois qu’une étude sur les déterminants de la concentration en vitamine D a examiné simultanément autant de paramètres : exposition solaire, phototype (sensibilité de la peau au soleil), apports alimentaires en vitamine D, données sociodémographiques, corpulence, mode de vie et polymorphismes génétiques », décrit Mathilde Touvier, co-auteur de ces travaux. Les chercheurs ont en effet analysé dix variants génétiques susceptibles d’interférer sur le métabolisme de cette vitamine et d’en modifier les concentrations.


Leurs résultats montrent que 58 % des effectifs avaient une concentration insuffisante en vitamine D (moins de 20 ng/ml) et environ 15 % une véritable carence (<10 ng/ml). Ces déficits étaient associés au fait d’être une femme, d’être âgé, d’être en surpoids ou obèse, de vivre dans le Nord de la France, d’être peu actif physiquement, de s’exposer rarement au soleil, de sortir de l’hiver ou encore de ne jamais boire d’alcool ou très rarement. Deux mutations génétiques étaient également associées à des concentrations plus faibles et plus élevées.
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