Comment maîtriser le stress post-traumatique ?

Si après un événement difficile, il vous arrive d’avoir peur, des migraines inexpliquées, et dans les cas les plus fort de violent flash-blacks et des crises de panique, il est possible que vous connaissiez un état de stress post-traumatique(ESPT).
Pour retrouver une vie normale vous devez apprendre à maîtriser les éléments qui déclenchent les symptômes de l’ESPT.
Apprenez à maîtriser vos déclencheurs ou/et aidez vos proches à maîtriser les leurs.

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Un déclencheur est un élément qui rappel un traumatisme.
Il peut se déclencher au contact d’une personne, d’un lieu, d’un objet, d’une rue, d’un son, etc.
Parfois, les déclencheurs sont évidents, par exemple un ancien militaire souffrant de stress post-traumatique peut réagir lorsqu’il revoit un compagnon d’arme ou encore lorsqu’il entend un son se rapprochant du bruit d’un coup de feu.
D’autres déclencheurs peuvent être moins explicites et plus difficile à comprendre. Par exemple, une chanson était entendu pendant le moment traumatisant, à la suite de l’événement la chanson et d’autres chansons du même style peuvent faire figurent de déclencheurs.
De plus, les déclencheurs ne sont pas toujours externes, des sensations et des émotions peuvent agir comme des déclencheurs.

Types de déclencheurs de stress post-traumatique

Déclencheurs externes communs
• Les images, les sons, les odeurs, ou touchés associés au traumatisme
• Les personnes, les lieux, les activités ou les choses qui vous rappellent le traumatisme
• Les dates ou les heures importantes, telles que des anniversaires ou un moment précis de la journée
• La nature (certains types de temps, les saisons, etc.)
• Les conversations sur le sujet
• Les situations bloquantes dans des lieux confinés (coincé dans le trafic, au bureau du médecin, dans une foule)
• Les situations de stress et de pressions
• Les funérailles, les hôpitaux ou les soins médicaux
Déclencheurs internes communs
• L’inconfort physique, tels que la faim, la soif, la fatigue, la maladie et la frustration sexuelle
• Toute sensation corporelle qui vous rappelle le traumatisme, y compris la douleur, de vieilles blessures et les cicatrices, voir une blessure similaire
• Les émotions fortes, en particulier le sentiment d’impuissance
• Les sentiments envers certains membres de la famille, notamment les sentiments d’amour mitigés, de vulnérabilités ou de ressentiments

Comment évoquer les déclencheurs avec un proche ?

Demandez à un proche de confiance de s’asseoir avec vous et de faire une liste de déclencheurs qui conduisent à des flashbacks ou à des symptômes de stress post-traumatique.
Lorsque vous êtes au courant des déclencheurs vous pouvez prendre des mesures pour les minimiser et les éviter.
Si ce proche a déjà pu calmer certains de vos symptômes lors d’un stress post-traumatique parlez-en et faites ressortir ce qui vous a soulagé, ainsi que des choses qu’il aurait pu faire.
Ensuite, vous pouvez évoquer ce qu’il aimerait que vous fassiez en face d’un cauchemar, d’une crise de panique ou d’autres symptômes.
Le fait d’avoir une sorte de plan d’action pour réagir aux symptômes et aux crises permet de vous rassurer mutuellement ainsi que d’être plus efficace au moment venu.

Comment aider quelqu’un en milieu d’un flash-back ou en crise de panique ?

Lors d’un flash-back ou d’une crise de panique, il arrive souvent que l’on ressente un sentiment de dissociation, comme si nous étions détachés de notre corps.
Tout ce que nous pouvons faire pour remettre les « pieds sur terre » à une personne vivant l’un de ces symptômes les aidera.
Vous pouvez leur dire qu’ils vivent un flash-back et que même s’ils ressentent de véritables sensations, ça n’arrive pas à nouveau.
Aidez à revenir dans la situation, vous pouvez par exemple leur demander de regarder autour d’eux et de décrire à voix haute ce qu’ils voient.
Encouragez-les à prendre des respirations lentes et profondes, pour diminuer l’hyperventilation qui contribue aux sentiments de panique.
Évitez également de faire des mouvements brusques.
Faites attention avant de toucher un proche en état de panique.
Par exemple, le prendre dans vos bras peut dans certains cas renforcer le sentiment de piège, ce qui peut le conduire dans un excès de panique à avoir un geste violent.


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