Expériences douloureuses, Sommeil et gènes, Phytothérapie animale…

Du nouveau dans la façon dont nous traitons les expériences douloureuses.


Une petite partie du cerveau conserve la trace des expériences douloureuses et détermine comment nous allons y réagir à l’avenir. Les résultats pourraient être bénéfiques pour les traitements de la dépression.

Lors d’expériences douloureuses ou désagréables, une partie du cerveau à peine de la taille d’un demi-petit pois, l’habenula* a montré lors d’études animales, des signes d’activité.

En utilisant l’IRM pour produire des scanners du cerveau, les chercheurs de l’University College de Londres ont suivi le comportement des habenulas chez des sujets reliés à des machines génératrices de petits chocs électriques. Une série de photographies leur ont été présentées, dont certaines ont été associées à des chocs électriques de plus en plus forts. Très vite, quand les sujets ont revu les images associées aux chocs, leurs habenulas se sont « allumées ».

L’habenula semble aussi avoir un effet sur la motivation. Les sujets ont été invités à appuyer sur un bouton de temps en temps, juste pour montrer qu’ils étaient éveillés. Ils étaient beaucoup plus lents à le faire lorsque leur habenula était actif. En fait, plus ils répondaient lentement, plus étaient précises la réaction de leurs habenulas aux images associatives.

Chez l’animal, l’habenula inhibe la production de la dopamine, une substance chimique reliée à la motivation. Les chercheurs supposent qu’une habenula hyperactive peut causer des sentiments de mort imminente et induisent une faible motivation, ce qui est fréquent chez les personnes souffrant de dépression.

Auteur : Douglas Quenqua,
Source : International New York Times
* L’habenula appartient à l’épithalamus, situé en arrière et au-dessus du mésencéphale, et se compose de chaque côté de deux noyaux médian et latéral.

Nos besoins en sommeil sont inscrits dans nos gènes

Il y a ceux qui dorment peu et les gros dormeurs. Les uns s’en réjouissent, les autres culpabilisent. Pourtant ils ne devraient pas, car selon une étude des chercheurs de l’American Academy of Sleep Medicine (AASM) notre besoin de sommeil est déterminé génétiquement. Un des chercheurs précise : « notre étude souligne le fait que notre besoin de sommeil est un besoin biologique, pas une préférence personnelle ».
Source : Top Santé

Phytothérapie : soigner les animaux avec les plantes

Inconnue ou marginale il y a encore dix ans, la phytothérapie pour les animaux rencontre aujourd’hui le même engouement que l’usage des plantes médicinales chez les humains. Pierre May, vétérinaire en Haute-Savoie, est l’un des plus ardents défenseurs de cette discipline qu’il pratique au quotidien tout en l’enseignant à l’École vétérinaire de Lyon.
Source : Le Point 


Photo sommeil : Britt-knee (cc)