Infographie : les Français et les médecines alternatives

Les médecines dites « douces » ont de plus en plus de succès auprès des Français et même auprès des médecins traditionnels.


Ces « médecines non conventionnelles » comme elles sont appelées dans l’Union européenne ou encore « médecines alternatives et complémentaires » (MAC) chez les Anglo-saxons, regroupent une nébuleuse de thérapies où l’on retrouve aussi bien l’ostéopathie,  la diététique, la naturopathie et la phytothérapie que des médecines traditionnelles, chinoises (le Qi Gong, le Taïchi) ou l’ayurvédique, d’origine indienne, les thérapies dites « énergétiques », comme l’acupuncture l’auriculothérapie et le shiatsu, ou encore celles qui s’adressent au mental, comme la psychothérapie,  la sophrologie, l’hypnose, l’EMDR ou la méditation en pleine conscience.

« Seules l’acupuncture et l’homéopathie sont, en France, reconnues comme « orientation médicale » (1) mais elles ne sont toutefois pas des spécialités. Les médecines douces bénéficient à la fois d’un certain succès et d’une certaine méfiance dans la mesure où elles ne sont pas toujours légalement encadrées et peuvent donner lieu à des dérives plus ou moins dangereuses. »

Le Conseil national de l’ordre des médecins reconnaît et autorise quatre MAC : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie, qui seraient pratiquées par près de 24 000 médecins (soit un sur quatre). L’entrée des MAC se fait également à l’hôpital  fait de manière assez conséquente comme en témoigne, par exemple, le plan stratégique 2010 de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui fait désormais place aux médecines alternatives et complémentaires – et notamment à la médecine traditionnelle chinoise – promues au rang de « thématique innovante« .

Nous avons souhaité à le.mag regrouper les récentes statistiques sur l’utilisation de ces « médecines non conventionnelles » chez les Français. En voici une infographie succincte. Nous reviendrons dans de prochains papiers sur ces chiffres avec des analyses plus fines.

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(1) Extrait de : « Médecines alternatives et complémentaires« , publié sur le site Web hopital.fr, créé par la Fédération hospitalière de France. La FHF réunit plus de 1000 établissements publics de santé (hôpitaux) et autant de structures médico-sociales (maisons de retraite et maisons d’accueil spécialisées autonomes), soit la quasi-totalité des établissements du secteur public.