Et si le moral nous maintenait en bonne santé…

moral maladie


Le corps et l’esprit travaillent de concert – comme les époux « pour le meilleur et pour le pire ». Et les chercheurs pensent que la façon dont une personne réagit au cancer détermine, jusqu’à un certain point, l’issue de sa lutte contre la maladie.

Dans une étude sur le cancer du sein réalisée en Angleterre, des chercheurs ont classé les femmes en fonction de la manière dont elles avaient réagi au diagnostic. Ils ont distingué 4 attitudes différentes parmi les femmes interrogées.

Certaines ont réagi en refusant absolument d’admettre qu’aucun de leurs symptômes soit vraiment sérieux. Le refus était tellement total que certaines femmes ont déclaré aux chercheurs après mammectomie que l’ablation de leur sein n’avait été faite « que par précaution ».

Certaines femmes adoptèrent l’attitude qu’elles étaient personnellement capables de lutter et de vaincre la maladie. Elles essayèrent d’apprendre tout ce qu’elles pouvaient sur leur cancer afin d’en venir à bout.

Les femmes du troisième groupe acceptèrent stoïquement le diagnostic et l’idée d’avoir un cancer et ne firent aucun effort supplémentaire pour apprendre quoi que ce soit sur la maladie.

Le dernier groupe capitula purement et simplement. Elles se sentaient absolument impuissantes à améliorer leur état et se résignèrent à une mort prématurée. Les différences de taux de survie dans les 4 groupes furent très significatives. Les 3/4 des patientes ayant refusé d’accepter l’existence même de la maladie ou l’ayant accueillie avec la détermination de lutter étaient vivantes et en bonne santé 5 ans plus tard.

Mais 33% des autres femmes , ayant soit accepté stoïquement, soit capitulé, étaient encore vivantes à la même époque. Les patientes de ces 2 groupes constituèrent 88% des femmes décédées dans les 5 années.

Certaines recherches visant à déterminer qui est atteint par le cancer pour commencer ont donné lieu au même type de conclusions.

L’approche psychosymbolique des maladies a le vent en poupe : de plus en plus de médecins, généralistes ou spécialisés, nous expliquent que la plupart des maladies – si ce n’est leur totalité – ont pour origine un traumatisme oublié ou refoulé, une émotion non exprimée, un stress déclencheur important.

Voir notre article sur le sujet.


Egalement un bel article chez nos amis de Vivapresse sur l’importance du moral pour la santé.