Neurologie : le bonheur aussi s’apprend

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Nous pensons souvent que le bonheur est quelque chose que nous devons « poursuivre », chercher, traquer et qui nous échappe très souvent… Mais les chercheurs suggèrent justement tout le contraire. Il s’avère que la joie n’est pas aussi insaisissable que nous le pensons. Mieux, c’est quelque chose que nous pouvons cultiver nous-mêmes.


Le chercheur en neurologie Richard Davidson de l’Université de Wisconsin-Madison donne quelques pistes sur comment nous pouvons réellement « apprendre à être heureux ».

Il explique : « Nous ne pensons pas vraiment au bonheur comme à une compétence. Pourtant, tout ce que nous avons appris sur le cerveau suggère que ce n’est pas différent que d’apprendre à jouer du violon ou s’engager dans l’apprentissage d’un sport complexe ». Plus on s’y entraîne et plus on y devient meilleur.

De fait il s’agit sans doute plus du bien-être qui rend heureux et que l’on peut apprendre par des techniques, par un mode de vie, par un travail sur soi, comme le permettent la sophrologie ou la méditation de pleine conscience.

L’imagerie du cerveau montre que l’on peut voir des changements dans le cerveau grâce à la méditation de façon très rapide, sans avoir besoin d’y consacrer des heures. C’est l’entraînement régulier qui compte, la façon de percevoir et prendre les choses.

Imaginez ajoute le chercheur si chacun de nous était capable de modifier ne serait-ce que 5 % de son mental, vers plus de sérénité et d’accord avec soi-même, ce que cela pourrait donner au niveau mondial…

Cela fait penser à un autre domaine qui est aussi lié à l’attitude et au relationnel avec soi et les autres : « comment avoir de la chance ». Car oui, ça se travaille aussi ! Regardez l’explication en vidéo par Phillipe Gabilliet, Directeur Scientifique du European Executive MBA et Professeur de Leadership à ESCP Europe :

A voir aussi la conférence (en anglais) de Richard Davidson intitulée : « Transform Your Mind, Change Your Brain »


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