Stress : inégalité entre hommes et femmes

Une étude scientifique américaine (1) suggère que les femmes sont plus sensibles au stress que les hommes, notamment dans le cadre professionnel. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur les représentations sociales que nous avons des capacités des femmes.


Pour Susan Frick, professeure de psychologie à l’Université de Princeton, les femmes gèreraient moins bien que leurs homologues le stress généré par des situations professionnelles risquées et n’auraient pas assez confiance en elles pour prendre des décisions adéquates.

Les deux études menées ont permis de mieux comprendre comment les hommes et les femmes géraient une situation professionnelle compliquée et pourquoi ce comportement était différent.

À compétence égale, les femmes manquent de confiance en elles.

Lors de la première étude, des volontaires ont dû exprimer leurs émotions et les ressources qu’ils mettraient en place devant une situation professionnelle risquée (qui pourrait faire perdre de l’argent à l’entreprise). La chercheuse a constaté que le stress des femmes a augmenté de 13,6 % quand elles étaient confrontées à l’expérience. En revanche, les hommes n’ont pas été perturbés par cette mise en danger et leur stress est resté stable.

«Cette différence s’explique par un manque de confiance de ces femmes envers leurs compétences et d’une diminution de leurs performances. Nous évoluons dans une société économique où la prise d’initiative et la diversité d’opinion sont primordiales. Encourager les entreprises à diminuer la prévalence des milieux à risque permettrait aux employeurs d’obtenir de meilleures idées et de meilleures performances. Et tout le monde y serait gagnant», conclut Susan Fisk.

(1) L’étude complète en PDF Anglais), présentée au 108e rendez-vous annuel de l’Association américaine de sociologie.
Source : Pourquoi Docteur
Photo : Jeffrey Zeldman (cc)

Dépression et maladie de Parkinson sont liées

Après le décès de l’acteur américain Robin Williams et les révélations sur sa dépression et son début de maladie de Parkinson, une étude parue dans la revue scientifique Neurology établit un lien entre ces deux pathologies. La dépression serait un mal plus fréquent qu’on ne le pense chez les patients qui souffrent de cette maladie dégénérative qui affecte le système nerveux central. Or, ce trouble mental serait insuffisamment pris en compte et donc rarement traité.


Source : Top Santé