Smartphone contre dépression, TV et obésité, nutrition et sport… Revue de presse

Les smartphones pourraient servir à identifier la dépression.

En 1981, Alain Souchon chantait Allô maman bobo. Une bonne trentaine d’années après, il ne sera peut-être plus nécessaire de téléphoner à sa mère pour exprimer son mal-être. Votre smartphone pourrait le dire pour vous, avance le magazine Technology Review, édité par le Massachussets Institute of Technology.
Des informaticiens et des psychologues du comportement de l’Université de Dartmouth ont présenté cette semaine une nouvelle application qui permettrait de détecter les symptômes de la dépression. Elle se base sur la collecte des données enregistrées par les téléphones mobiles.


Baptisée StudentLife, elle a été installée sur les smartphones Android de 48 étudiants volontaires. Pendant dix semaines, l’application a recueilli des informations sur les déplacements et la localisation du téléphone, la fréquence et la durée des appels et des SMS, leurs habitudes de communication et de sommeil, leurs visites, et combien de temps ils avaient discuté en face à face avec une autre personne. (…) Les chercheurs ont constaté une corrélation entre les données du smartphone, et les moments où les étudiants souffraient du stress, de la dépression ou de la solitude. Par exemple, la diminution des conversations en face à face était souvent un indicateur de dépression. Le reste des conclusions n’est pas vraiment surprenant: avec plus de sommeil et d’interactions sociales, on éloigne la déprime.
À lire sur : Slate

Le stress chronique peut rendre grognon, désagréable ou distrait

Des chercheurs du Brain Mind Institute de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis en évidence qu’un stress chronique peut déboucher sur une perte de sociabilité ou des troubles cognitifs. Comment ça marche : activée par le stress, une enzyme s’attaque à une molécule synaptique régulatrice dans le cerveau, la nectine-3. Telle des ciseaux, l’enzyme MMP-9 coupe les protéines d’adhésion cellulaire nectine-3, qui ne peuvent plus jouer leur rôle. Les sujets perdent leur sociabilité et présentent des troubles de la mémoire et de la compréhension.
Source : Tribune de Genève

Pas plus de deux heures de télé par jour pour contrer l’obésité

L’institut de Santé britannique vient de publier ses nouvelles recommandations pour lutter contre l’obésité, « nouveau tabagisme » en termes d’impact sur la santé publique. Parmi les conseils, réduire le temps passé devant la TV. « Nous savons aujourd’hui que nous devrions prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur, mois regarder la télé, manger plus sainement et boire moins d’alcool. » explique Mike Kelly, directeur du Centre de Santé Publique de l’Institut NICE. « Mais nous souhaitons aujourd’hui donner de nouvelles recommandations plus précises. » Ne pas regarder la télévision plus de deux heures par jour, voire instaurer des jours sans télé, éviter les produits contenant des sucres ajoutés comme les sodas, marcher ou faire du vélo pour se rendre au travail, manger davantage de poisson, et suivre un régime de type méditerranéen, riche en huile d’olive, telles sont les grandes lignes de la longue liste de l’Institut.
Source : Top Santé

Nutrition. Comment adapter son alimentation en fonction du sport ?
L’effort physique entraîne une augmentation des dépenses énergétiques. Mais les objectifs et les besoins nutritifs peuvent varier selon l’exercice pratiqué.
À lire sur Sciences et Avenir


Photo : Esther Vargas (cc)