L’hypnothérapie s’intéresse à la totalité du patient

Hypnose
Nous allons bientôt présenter ici une série d’entretiens sur le thème de l’hypnose et de son utilisation dans le cadre thérapeutique (notamment avec Antoine Bioy et Olivier Perrot). Vous pourrez trouver sur cette page Etudes sur l’hypnose des informations mises à jour sur les études et recherches menées en laboratoire et à l’hôpital.


Utilisée depuis le 19e siècle, la pratique de l’hypnose thérapeutique s’est considérablement développée depuis vingt ans dans le champ de la psychothérapie ainsi que dans celui du traitement de la douleur, du stress et des troubles psychosomatiques.

L’hypnose est avant tout une pratique et un outil au service de la thérapie. Elle s’intègre aisément aux autres approches psychothérapiques, qu’il s’agisse de la psychanalyse, des thérapies cognitives et comportementales, transpersonnelles, systémiques ou humanistes, etc.. L’hypnothérapie fait partie des thérapies brèves qui ne cherchent pas le « pourquoi » mais le « comment ».

Rappelons que si l’hypnose contribue à mettre le patient dans un état de réceptivité favorable aux suggestions, seul un spécialiste du problème traité pourra formuler les suggestions souhaitables. Le thérapeute doit donc avoir une formation poussée en hypnose, mais aussi des compétences dans d’autres domaines thérapeutiques.

L’hypnose a un champ d’action très large, depuis le traitement des addictions, phobies, stress post- traumatique, troubles de l’attention et psychosomatiques (eczéma, spasmophilie…), anxiété, dépression et, surtout, douleur.

L’état hypnotique et les effets de l’hypnose sont prouvés scientifiquement depuis la seconde moitié des années 90, notamment grâce à l’imagerie cérébrale (IRM fonctionnelle et PET-Scan).

Nous laissons la conclusion de cette rapide présentation à Jean-Marc Benhaiem, médecin, responsable du diplôme universitaire d’hypnose médicale à l’université de Paris VI-Pitié- Salpêtrière : « Ce n’est pas une maladie ou un organe que soigne l’hypnothérapeute pendant une séance, mais le terrain composé de la « totalité » du patient, c’est-à-dire de son corps anatomique et de ses croyances, de ses sensations, de son passé, de ses émotions, de ses ressources mentales, de son envie de guérir… Bref, de tous les éléments constitutifs de son monde. » (Source INSERM).

Pour commencer notre cycle, nous vous proposons une longue interview de Jean Becchio, médecin généraliste, acupuncteur, Président fondateur de l’association Française d’Hypnose, directeur d’enseignement du Diplôme Universitaire d’Hypnose Clinique de Paris XI et praticien consultant en soins palliatifs à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif, en psychiatrie à La Salpêtrière et au Krémlin-Bicètre.


L’hypnose comme anesthésie par lemondefr

En chirurgie, l’hypnose est de plus en plus utilisée par le corps médical et choisie par les patients. Moins de douleurs, de médicaments, d’hospitalisation,…les avantages de cette technique sont nombreux. Décryptage avec la journaliste Pascale Santi et le médecin Jean Becchio.


Photo de Une : USUHS-Samueli Institute (cc). Dans le cadre de leur formation médicale en quatrième année des étudiants en médecine de l’Université militaire  des sciences de la santé à Bethesda, dans le Maryland (USA), participent à un module sur les médecines complémentaires. Les élèves participent à des ateliers sur le yoga, l’acupuncture, l’hypnose, la visualisation et l’ostéopathie.