Pieds douloureux… (suite)

La forme des chaussures, la hauteur des talons entrent en ligne de compte pour le confort de notre axe vertébrale, autant dire de touts notre organisme. Les talons Louis XV sont particulièrement mauvais, l’onde de choc (conséquences de notre contact avec le sol) est mal répartie.

Ce type de chaussures faire reposer notre poids au milieu du talon, donc plus aucun amortisseur de la colonne vertébrale ne fait son office. Par ailleurs le changement de hauteur de talon fait subir une dangereuses variante à l’axe lombo-sacré. L’utérus est mis en bascule. La fonction ovarienne et les intestins peuvent accuser des perturbations. Un conseil : chez vous comme à l’extérieur, conserver une hauteur de talons identique (ou presque).

La voûte plantaire

c’est une arche donc ce sont inspirés des bâtisseurs de cathédrales. L’os scaphoïde est comparable à la clé de voûte fermant l’ogive des nefs. La voûte plantaire représente le premier amortisseur.

Pour schématiser son rôle, imaginons de pyramide posée au sol. De la pointe de chacune d’elle, tirons vers le ciel des lignes parallèles. Tel est géométriquement notre corps. Envisageons la marche à partir de cette figure. Suivant l’individu elle est plus ou moins forcée : à gauche, à droite, en avant, en arrière. L’appui sur les différentes pointes de la pyramide n’est pas le même dans chaque cas. Si l’assise des pyramides est parfaite, l’onde de choc provenant du sol se répercutera de bas en haut, pour être neutralisée par les amortisseurs dont dispose le corps. Dans l’hypothèse d’une mauvaise assise, il y aura nécessité de compensation. Selon les déficits, l’onde de choc se répercute en tel ou tel point de notre corps : genou, bassin, lombaire, milieu du dos, cervicale.

C’est l’origine des pathologies de ces zones : elle est mécanique avant tout. Deux écoles voient de façon différente l’intervention corrective de la voûte plantaire :

– la podologie compense le déficit mécanique. Elle est passive, telle une béquille. Nombreux sont ceux qui en conservent un mauvais souvenir dû à l’épaisseur des semelles et à leur inconfort. De plus elle appareille sans réellement corriger.

– La podothérapie (semelles fines, confortables, s’adaptant à tout style de chaussures) agit sur les pointes reconnues par le spécialiste équipé d’appareils sophistiqués pour les déterminer. Les alvéoles, construites en fonction des déficits de l’arche plantaire, agissent par réflexologie en effectuant un massage durant la marche. Cette technique hautement dynamique et contrains le corps tout entier à rectifier son faux équilibre en effaçant ses compensations. Elle force à réintégrer son centre de gravité.

Une prochaine fois, nous aborderons en détail les questions de réflexothérapie.

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Photo de Une : Pranav Yaddanapudi (cc)