A quoi servent vraiment les phytonutriments ?

Caroténoïdes. Isoflavones. Capsaïcines… Vous avez peut-être vu ou entendu ces mots dans des publicités pour compléments alimentaires ou dans les centaines d’articles sur la nutrition sur internet.


Les phytonutriments: définition


Caroténoïdes. Isoflavones. Capsaïcines…tous tombent dans la catégorie des substances appelées phytonutriments.
Un phytonutriments est, littéralement, tout produit chimique que l’on retrouve dans une plante (phyto est le mot grec pour plante).

Partant de l’hypothèse que les régimes et les diètes à base de plantes sont « généralement » sains pour la santé, la communauté scientifique a commencé à essayer d’isoler les produits chimiques réels dans les aliments qui semblent être particulièrement bénéfiques pour la santé et permettraient de prévenir les maladies.

Les nutritionnistes ont adopté terme de « phytonutriment » pour faire référence à la liste croissante des substances qui semblent prévenir les maladies chez les animaux.

Les « phytonutriments » identifiés jusqu’ici sont connus pour avoir différents rôles dans les plantes dont ils proviennent, notamment la capture de l’énergie de la lumière du soleil et conférant une résistance à l’infection par les champignons, les bactéries et les virus.

La manière dont ils fonctionnent dans notre corps, et leur synergie avec les vitamines, minéraux et fibres pour notre santé…tout cela commence tout juste à être compris.

L’antioxydant bêta-carotène fait partie d’un groupe de composés phytochimiques connus: les caroténoïdes. Le bêta-carotène, la substance qui donne aux carottes leur couleur orange et leur nom, est convertie en vitamine A (rétinol) dans notre corps. Les autres caroténoïdes comprennent la lutéine et la zéaxanthine (des légumes verts) ainsi que le lycopène (des tomates).

Les régimes riches en aliments contenant des caroténoïdes ont été associés à une réduction du risque de cancer et de maladie cardiaque. Des chercheurs étudient également si les régimes riches en lutéine peuvent être liés à un risque plus faible de dégénérescence maculaire, une maladie de la rétine pouvant conduire à la cécité.

Les isoflavones présentes dans le soja sont associées à une baisse du taux de mauvais cholestérol et une diminution du risque de maladie coronarienne. En outre, les isoflavones, qui sont également appelés phytoestrogènes (oestrogène molécules isolées des plantes), semblent réduire certains des symptômes de la ménopause et peuvent réduire le risque de cancer du sein et d’autres cancers.

Bien que certains composés phytochimiques sont maintenant disponibles sous forme de pilule, nous ne savons pas encore suffisamment bien comment ils fonctionnent pour supposer que chacun d’entre eux, de manière indépendante, soit bénéfique pour la santé et puisse prévenir les maladies sans la présence jumelée des vitamines, minéraux, fibres et autres substances non encore identifiées dans les aliments végétaux.


Les scientifiques progressent dans la découverte du fonctionnement des phytonutriments, mais le meilleur moyen de garantir un apport suffisant de tous les substances dans les aliments d’origine végétale est de directement manger les aliments – fruits, les légumes, les haricots, les noix, les graines et les grains entiers.